~François CORNOLLE~

Ceinture Noire



~Manon LEFEBVRE~

Ceinture Noire 2iem Dan



~Emma CHAPIREAU~

Ceinture Noire



~Michel SIMBOISELLE~

Ceinture Noire



~Xavier DEMON~

Ceinture Noire 2iem Dan



~Patrick OUNNAS~

Ceinture Noire 2iem Dan



~Sophie GAUDRY~

Ceinture Noire



Recontre avec

Manon LEFEBVRE

Ceinture Noire 2iem Dan

Peux tu te présenter brièvement ?

Je m’appelle Manon Lefebvre, j’ai 19 ans. Je suis étudiante en deuxième année de médecine à la Faculté de Lille.

Quel est ton parcours dans les arts martiaux en général et depuis que tu pratiques à l’ILAM ?

J’ai commencé le karaté à l’âge de 5 ans et demi à Desvres (ville du Pas-de-Calais où je vis avec mes parents). C’est grâce à ce club que j’ai évolué jusqu’à mon premier dan. J’ai ensuite voulu connaitre d’autres manières d’enseigner, c’est pourquoi j’ai fait la connaissance de plusieurs professeurs lors de stages, qui m’ont ensuite accueillie dans leur club. J’ai ainsi pu participer aux cours de Philippe Maquaire (club de Boulogne-sur-mer), de Francis Tavernier (club de Courchelettes)… J’ai aussi été entrainé durant cette période par Georges Deparis, 5ème Dan de karaté.

L’année dernière, j’ai dû faire une pause de neuf mois, pour me concentrer sur ma première année de médecine.

Enfin, j’ai intégré l’ILAM cette année, sous le conseil de Georges Deparis qui connait très bien Patrick Beau. Je suis très contente, car j’ai pu retrouver la technique et la précision du karaté de Monsieur Deparis dans celui de Patrick Beau.

Pratiques-tu d’autres activités sportives ?

Depuis petite, je pratique énormément de sports. J’ai fait du badminton, de l’escalade, de la danse… Mais mon deuxième sport de prédilection est la course à pied et en particulier le Trail.

Comment et quand as-tu su que le karaté était le bon sport/la bonne pratique pour toi ?

Cette envie de pratiquer le karaté m’est venu naturellement et était totalement une envie personnelle. J’ai vu une affiche de karaté dans la salle de sport de ma ville et j’ai été attiré par le karatéka qui faisait un Mawashi-geri. J’ai dit à mes parents « je veux savoir faire la même chose ». Ils m’ont ensuite inscrite et depuis, je ne me suis pas arrêtée. Évidemment, ma vision et ma pratique du karaté ont évolué durant ces 14 années. Je pense que j’ai réellement commencé à ressentir de bonnes sensations lorsque j’ai débuté la préparation à la ceinture noire. J’avais 15 ans et l’opportunité de l’atteindre m’a transcendée. Cela m’a permis de me dépasser et d’évoluer encore plus rapidement.

Y a-t-il déjà eu un moment où tu as pensé à arrêter parce que c’était trop dur. Prenait trop de temps… Ou autres raisons ?

Il y a eu une petite période ou l’idée d’arrêter m’est venu à l’esprit. J’ai commencé le karaté avec ma sœur et ma meilleure amie. Celles-ci ont toutes les deux décidé d’arrêter lorsque j’avais une douzaine d’années. Forcément je me suis posée quelques questions, mais je me suis vite remis à l’esprit une promesse faite avec cette amie : celle que nous n’arrêterons pas avant d’avoir atteint la ceinture noire.

Qu’est-ce qui t’as motivée à continuer dans cette voie ?

Tout d’abord, je suis une personne qui aime bien aller jusqu’au bout des choses que j’entreprends et j’aime avoir des objectifs et les concrétiser. J’avais depuis le début la volonté d’atteindre la ceinture noire, il fallait absolument que j’y parvienne. Ensuite, comme dirait mon professeur, « C’est à partir de la ceinture noire que l’on commence vraiment le karaté, avant, c’était une initiation ».

Quel est ton ressenti sur le karaté féminin ?
Comme dans n’importe quel sport, j’estime que le karaté féminin à autant d’importance que le versant masculin. D’ailleurs, je suis l’équipe de France de karaté sur les réseaux sociaux. Je trouve qu’il n’y a pas vraiment de considération différente entre les deux sexes, ce qui est vraiment positif. Néanmoins, à l’échelle des clubs je remarque qu’il y a peu de femmes ceinture noire. Cela est un peu dommage, mais je pense et j’espère que c’est amené à évoluer.

Comment s’est déroulé le parcours de ta montée en grade depuis la blanche jusqu’à la noire ?
Pour les enfants qui commençaient le karaté très tôt, il fallait des grades pour ne pas avancer trop rapidement tout en passant deux passages de grades par an pour que l’on reste motivé. C’est pourquoi mon club Desvrois nous faisait passer barrettes par barrettes. Il fallait 4 barrettes afin d’atteindre la ceinture suivante. Parfois, nous pouvions en passer deux en même temps. À partir de la ceinture marron, je me suis préparée pour la ceinture noire pendant environ un an, grâce aux conseils de Michel Flahaut, Emmanuel Maillard et Serge Degorgue qui étaient les professeurs de mon club de Desvres.

Que représentait la ceinture noire pour toi ?
Et le 2iem Dan ?
La ceinture noire était vraiment un rêve depuis toute petite. Pour la petite anecdote, j’étais tellement heureuse, le jour, où je l’ai eue que j’ai dormi avec pendant une semaine.
Pour le deuxième dan, j’étais un peu plus mature. Elle était plutôt un accomplissement et une manière de me fixer un nouvel objectif. C’est toujours stimulant de se préparer à ce type d’examen.

Comment s’est déroulé le passage de grade FFKAMA à Escaupont ?
Le passage de grade FFKAMA à Escaupont s’est très bien déroulé. J’ai eu la chance d’être accompagné par 6 autres karatékas du club de l’ILAM avec qui nous nous étions préparés depuis septembre. Le fait que nous soyons sept, était vraiment encourageant. Nous nous motivions à chaque cours ainsi que lors du passage.
La seule chose était que le passage du 2ème duan se faisait à la suite de celui de la ceinture noire. Nous devions donc attendre et nous échauffer pendant que tous les UV des premiers dan soient terminés, ce qui a un peu fait monter le stress.

As-tu un prochain objectif ?
J’aimerais passer mon troisième dan dès que je serai prête et dès que je le pourrai. (Il faut attendre trois licences à partir du deuxième Dan). Je souhaiterais aussi m’inscrire l’année prochaine aux compétitions de la ligue.

Qu’est-ce que le karaté t’a apporté dans la vie de tous les jours ?
Le karaté est un sport, mais avant tout un art martial. Celui-ci m’a apporté d’un point de vue physique, de l’équilibre, de la souplesse ou encore de la vitesse.
Mais il m’apporte surtout de la confiance en moi, de la fierté, de la rigueur. C’est aussi un sport qui se pratique en club, c’est pourquoi on fait de nombreuses connaissances qui nous permettent de nous enrichir.

Quels conseils donnerais-tu à un débutant ?
Tout d’abord, je dirais qu’il est normal de ne pas ressentir toutes les sensations dès le début. Le karaté s’apprend et se découvre au fil des années. On découvre de nouvelles choses à chaque entraînement. Il faut être persévérant et savoir toujours remettre en question sa pratique, car rien n’est totalement acquis.

Qu’est-ce qu’on peut te souhaiter pour la suite ?
Du point de vue du karaté, j’espère que je pourrai avoir le temps de pratiquer autant que je le souhaite tout en ayant l’opportunité de continuer d’évoluer et d’approfondir ma pratique.
Peut-être qu’un jour, je créerai mon propre club pour à mon tour transmettre ce que l’on m’a appris.

Des remerciements ?

  • Michel Flahaut, Emmanuel Maillard et Serge Degorgue qui m’ont transmis leur passion pour le karaté. Ainsi que tous les membres de mon club de Desvres.

  • La ville de Desvres qui m’a soutenu lors de ma montée en grade et qui est très impliquée dans la vie sportive de ses habitants.

  • Georges Deparis, qui m’a poussée à analyser les détails de chaque technique.

  • Mes nombreux professeurs, lors des stages ou qui m’ont invitée à venir découvrir leur club.

  • Mes parents, ma famille, qui me soutiennent. (Remerciement spécial à ma maman. Elle m’attendait parfois plusieurs heures lors de mes entrainements avec Monsieur Deparis ou qui m’accompagnait jusque Douai pour mes entrainements (à deux heures de route de chez moi)).

  • Ma meilleure amie, Élodie et ma soeur Anaïs avec qui j’ai commencé le karaté et qui m’ont accompagnée durant plusieurs années.

  • Mes amis qui m’ont soutenue et crue en moi.

  • Emma, Sophie, Michel, Xavier, Patrick et François qui ont réussi a décroché leur 1er ou 2ème dan à Escaupont. Je les félicite et les remercie car nous nous sommes entraidés durant toute la période de préparation.

  • Tous les élèves de l’ILAM, qui sont de formidables partenaires et qui m’ont aussi donnée beaucoup de conseils tant sur le programme que sur les techniques, toujours dans le but de m’aider et d’améliorer ma pratique.

  • La Fédération Française de Karaté

  • Les membres FFKDA qui nous ont fait passer nos grades dans de bonnes conditions.

  • Enfin, je tiens à remercier particulièrement Patrick Beau, pour ses précieux conseils. Le fait que 7 de ses élèves réussissent à atteindre le 1er et 2ème grade dès leur premier passage démontre de la qualité de son enseignement.

 

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